Comment identifier et comprendre la dépression endogène ?

D'une manière générale, la dépression est une maladie qui se décline sous différentes formes. En fonction de leur cause ou de leur origine, on peut procéder à la classification des types de dépression : c'est ainsi qu'on distingue la dépression exogène de la dépression endogène. La première est causée par des facteurs externes, tandis que la deuxième est causée par des facteurs internes : c'est à cette dernière que nous allons nous intéresser dans cet article.

Qu'est-ce que la dépression endogène ?

Aussi appelée dépression clinique ou dépression mélancolique, la dépression endogène est une maladie mentale qui résulte des facteurs internes à l'individu plutôt qu'externe. Cette pathologie mentale est classée parmi les troubles de l'humeur et bien qu'elle soit mieux mise en lumière aujourd'hui, sa compréhension est encore un peu complexe.

La dépression endogène est un trouble interne

La dépression endogène est un trouble interne. Contrairement à la dépression exogène, elle est causée par des facteurs internes tels que la génétique, la fluctuation des hormones et le déséquilibre des neurotransmetteurs. Une personne atteinte de ce mal sera plus sensible à son environnement et demandera plus d'attention de ses proches. En plus de cela, elle aura tendance à se détacher du monde extérieur avec une grande facilité.

Qu'est-ce que la dépression endogène ?

Quels sont les symptômes de la dépression endogène ?

Les symptômes de la dépression clinique sont nombreux, voici quelques-uns d'entre eux :

  • Une humeur dépressive accompagnée d'un sentiment persistant de vide intérieur, de désespoir et de tristesse.
  • Une perte d'intérêt très souvent accompagnée d'une incapacité à être heureux ou à ressentir du plaisir dans les activités qui autrefois étaient agréables.
  • Des troubles d'appétit : le patient souffrant de dépression endogène présentera des troubles d'appétit importants qui peuvent dès lors se manifester soit par un manque ou une perte d'appétit, soit par une suralimentation.
  • Des troubles du sommeil : ils se caractérisent par le manque de sommeil, des difficultés à s'endormir ou à rester endormir (l'insomnie) ou des difficultés à se réveiller une fois endormi (hypersomnie).
  • Une grande fatigue (physique et psychique) et un manque d'énergie : dans cet état, le patient aura beaucoup de mal à accomplir ses tâches quotidiennes.
  • Une baisse de l'estime de soi et une culpabilité excessive qui se caractérisent par une image négative et une dévalorisation de soi.
  • Une diminution des capacités cognitives : une personne qui souffre de dépression endogène a du mal à se concentrer ou à rester concentré, à mémoriser, à réfléchir et à prendre des décisions.
  • Des idées noires en permanence et des pensées suicidaires : il n'est pas rare que les personnes en proie à la dépression endogène pensent à mettre fin à leur jour.

Les symptômes incluent les changements émotionnels et physiques

Les symptômes de la dépression endogène incluent les changements émotionnels et physiques. Les changements émotionnels englobent la tristesse, le sentiment de vide intérieur, l'humeur dépressive, une mauvaise estime de soi, des idées noires, une culpabilité excessive et des pensées suicidaires. Les changements physiques incluent les troubles du sommeil, les troubles de l'alimentation, une grande fatigue et une diminution des capacités cognitives.

Quelles sont les causes de la dépression endogène ?

La dépression endogène est largement influencée par des facteurs internes. Parmi les causes possibles de cette pathologie, on peut citer :

  • La génétique : les individus ayant des antécédents familiaux de dépression endogène semblent être prédisposés à souffrir à leur tour de ce mal. Cela veut tout simplement dire que si vous avez un parent proche (le père, la mère, le frère ou la sœur) qui a souffert de ce type de dépression, cela augmente le risque pour que vous puissiez à votre tour en souffrir. Toujours d'un point de vue génétique, plusieurs études ont démontré qu'il existe des composantes génétiques aux dépressions endogènes. L'une de ces composantes est le gène du transporteur de la sérotonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans la régulation de l'humeur et la gestion du stress.
  • Les altérations hormonales : un déséquilibre hormonal très important peut avoir un impact considérable sur l'humeur et ainsi contribuer au développement de la depression endogene. Le risque est encore plus élevé chez les individus affectés par les troubles de la thyroïde, chez les personnes en situation de stress et chez les femmes en post-partum.

Les causes sont principalement biologiques

Les causes de la dépression clinique sont principalement biologiques. Dans ce cas, on peut aussi parler du rôle des neurotransmetteurs. Pour commencer, il faut savoir que les neurotransmetteurs sont des substances chimiques présentent dans le cerveau. Leur rôle est de transmettre les signaux entre neurones afin d'assurer leur équilibre. Lorsque cet équilibre est menacé, différents problèmes de santé mentale peuvent survenir, notamment la dépression endogène. Les neurotransmetteurs impliqués dans l'apparition de la dépression clinique incluent, entre autres, la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine.

Quelles sont les causes de la dépression endogène ?

Quels sont les traitements disponibles pour la dépression endogène ?

Lorsqu'il s'agit de traiter la dépression endogène, diverses modalités thérapeutiques peuvent être envisagées :

  • Les médicaments : il s'agit, entre autres, des antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) et les antidépresseurs tricycliques. Ces médicaments permettent principalement de maintenir l'équilibre des neurotransmetteurs, ce qui va améliorer l'humeur.
  • La psychothérapie : parmi les formes de psychothérapie bénéfiques aux personnes dépressives, il y a la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) qui aide les patients dépressifs à recadrer et à améliorer leur perception d'eux-mêmes et de leur environnement.
  • La thérapie par électrochocs (ECT) : si les deux traitements précédents s'avèrent inefficaces, la thérapie par électrochocs peut être recommandée. Elle consiste à faire passer des courants électriques dans le cerveau du patient pour provoquer des crises contrôlées.

Les traitements incluent la pharmacothérapie et la psychothérapie

Les traitements de la depression endogène incluent la pharmacothérapie et la psychothérapie. La première approche demande de prendre des médicaments, principalement des antidépresseurs. La deuxième approche demande de suivre psychologiquement les patients dépressifs.

La dépression endogène est définitivement est mal réel qui touche de nombreuses personnes. Si vous avez des doutes sur votre état actuel, il vaut mieux contacter des professionnels, car ce n'est qu'après un diagnostic précis que vous saurez si vous souffrez ou non de dépression endogène. Ce diagnostic permettra aussi de prescrire un traitement adapté.